
On estime souvent que l’influence de l’activité humaine sur le climat human footprint a débuté lors de la révolution industrielle, avec le développement de la production de masse et des industries polluantes.
Une nouvelle étude
menée par des scientifiques de
l'University College of London (UCL)
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estime qu’un événement précédant l’industrialisation a causé un rapide
refroidissement
cooling
de la planète.
Entre l’arrivée de Christophe Colomb dans les Caraïbes en 1492 et l’année 1600 –soit les cent premières années first hundred years de la colonisation de l’Amérique– on estime que les colons européenseuropean settlers ont causé la mort d’environ 56 millions d'autochtonesof indigenous people.
Cette hécatombemassacre, provoquée par des massacres d’Amérindiens et des épidémies outbreaks de maladies apportées par les colons, a provoqué une modification radicale radical modification de la surface du continent, puisque des vastes portions de territoires cultivées et habitées cultivated and inhabited territories se sont retrouvées sans occupants.
En l’absence d’humains, la nature a repris ses droits et la végétation a recouvert de nouveau ces territoires. Selon l’étude de l’UCL, de ce phénomène a résulté un déclin massif de la présence de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère.
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Archives polaires
Pour connaitre le taux de carbone carbon content dans l’atmosphère à cette époque, les scientifiques ont étudié la calotte polaire polar cap en Antarctique, qui peut servir d’«archive des gaz à effet de serre», grâce au gaz piégétrapped dans la glace.
Le refroidissement de la planète à cette période, appelé «petit âge glaciaire» est connu depuis longtempsfor a long time . Mais on pensait les changements, marqués par des hivers particulièrement rigoureuxespecially cold winters, avaient été uniquement causés par des forces naturelles.
Le professeur Mark Maslin, l’un des co-auteurs de l’étude explique qu’après avoir compilé preuves archéologiquesarchaeological evidence, données historiques et analyses de carbone en Antarctique, l’influence de la mort des Amérindiens ne fait pas de doutes: «Une fois que l’on a pesé tout les éléments, on comprend que si le petit âge glaciaire était si intense, c’est à cause du génocide de millions de personnes».